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mercredi, 26. août 2020
Fiche espèce : Pie-grièche écorcheur
Grande migratrice et chasseuse aux pratiques peu communes, notre espèce de la semaine est la Pie-grièche écorcheur. Son nom peu engageant va de pair avec sa technique pour se constituer des gardes mangers. Elle empale un à un les gros insectes qu’elle chasse sur les fils barbelés, les épines des buissons, etc. Elle compense son côté barbare par sa superbe livrée. Le mâle est différent de la femelle. Il se distingue par un plumage plus contrasté et un masque noir.
La Pie-grièche est migratrice transsaharienne. Certains individus sont probablement déjà en train de retourner vers leurs quartiers d’hivernage au Sud-sud Est de l’Afrique. Cette espèce, comme beaucoup d’autres insectivores, est menacée par la raréfaction de ses ressources alimentaires mais aussi, entre autres, par la disparition des haies.
Pour en apprendre d’avantage sur la Pie-grièche écorcheur et savoir comment la reconnaître, consultez <<ici>> sa fiche espèce.
Issu du milieu montagnard, le Traquet motteux se rencontre aussi à basse altitude dans les milieux ouverts et pierreux (pelouses sèches, landes, …). Migrateur transsaharien, il repart vers ses quartiers d’hivernage en Afrique équatoriale à partir de septembre.
Le Traquet motteux est un oiseau coloré (le mâle surtout) reconnaissable à sa queue blanche portant un motif noir en T inversé bien visible lorsqu’il est en vol. Lorsqu’il se pose, il se sert de sa queue comme balancier et l’agite comme peuvent le faire les rougequeues ou bien les bergeronnettes.
Il chasse au sol et capture ses proies à vue en courant, sautillant sur une courte distance.
Si vous habitez en altitude ou bien près de la mer, il se peut que vous en ayez déjà vu. Pour apprendre à l’identifier, consultez <<ici>> sa fiche espèce.
Il y a de quoi se croire sous tropiques quand on voit un Guêpier d’Europe. De la taille d’un merle, cet oiseau arbore de belles couleurs vives comme le bleu turquoise...
Le guêpier est migrateur et vient se reproduire dans le sud et l’est de la France entre mai et août. Certains guêpier ont d’ailleurs sont sans doute déjà sur la route du retour, vers leur zone d’hivernage en Afrique de l’Ouest.
Il affectionne tout particulièrement les zones rocheuses comportant des cavités ou bien les zones sableuses où il peut creuser son terrier.
Pour la chasse, il adopte la même technique que l’hirondelle : alternance de battements d’aile secs et de vol plané. Et, comme son nom l’indique, il raffole des hyménoptères (abeille, guêpes, fourmis, frelons).
Si vous voulez en apprendre plus sur cet oiseau haut en couleur, consultez <<ici>> sa fiche espèce.
Avec les fortes chaleurs que nous vivons actuellement, la LPO recommande vivement de laisser des gamelles d'eau peu profonde dans votre jardin. Cela profitera non seulement aux oiseaux mais aussi aux hérissons, aux écureuils et aux abeilles qui pourront venir s'y désaltérer.
Retrouvez <<ici>> tous les conseils de la LPO y comrpis en cas de découverte d'un animal affaibli !
Quand le Loriot d'Europe nous fait l'honneur de se montrer, il faut en profiter... Sous ses grands airs d'oiseau exotique haut en couleur, se cache un animal discret, farouche et territorial.
C'est le plus souvent à son chant caractéristique que l'on note sa présence. Migrateur, hivernant en Afrique tropicale, il arrive en France vers le mois d'avril pour se reproduire. Adepte des zones boisées (forêts de feuillus, peupleraies, grand parcs, jardins) avec de grands arbres, dans lesquels il peut se dissimuler, le Loriot d’Europe construit un nid en forme de poche pendant à la fourche des hautes branches.
Pour apprendre à le reconnaître et en apprendre plus sur sa biologie, vous trouverez <<ici>> sa fiche espèce.
Vous avez observé un oiseau avec une calotte noire sur la tête... et vous hésitez entre une Mésange nonnette ou Fauvette à tête noire ? Nous allons vous aider !
Même si la Fauvette se montre plus discrète que la Mésange nonnette, de loin on peut facilement les confondre, notamment à cause de la calotte noire. Mais une fois bien identifiées, les différences semblent évidentes.
Vous trouverez <<ici>> une fiche pour vous aider à distinguer la Mésange nonnette de la Fauvette à tête noire.
Partout en Europe, les populations de Chevêche d’Athéna sont considérées « en déclin » depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Comme beaucoup d’autres espèces dépendant des milieux agricoles, cette espèce est menacées par l’intensification de l’agriculture, la disparition des haies, des arbres isolés et des vergers - comportant des fruitiers avec des cavités, très appréciées par la Chevêche pour nicher ou dormir - qui constituaient son habitat de prédilection.
Les projets de conservation ont eu pour effet de réduire le déclin de l’espèce. Et c’est dans le but d’optimiser cette conservation que la Station ornithologique de Sempach, en Suisse, a fait des recherches sur la dispersion de la Chevêche d’Athéna et sur ses préférences d’habitat. Les résultats de ces recherches sont présentées dans un article complet accessible <<ici>>.
Vous pourrez y dénicher bon nombre de conseils et d’informations intéressantes sur ce que vous pouvez mettre en place dans votre jardin (en zone agricole/campagne) pour accueillir cette petite chouette. Comme par exemple que « les cavités d’arbres et les piles de bois sont particulièrement importants en hiver car ils présentent de meilleures qualités thermiques que les nichoirs ».
Pour en savoir plus sur la Chevêche d’Athéna et sa situation en France, vous pouvez également consulter sa fiche espèce sur le site de la Mission Rapaces.
Connaissez-vous la Chevêche d’Athéna ? Cette petite chouette au nom empreint de mythologie était liée à la Déesse Athéna, qu’elle accompagnait et symbolisait dans la Grèce Antique.
C’est une des rares chouettes à être active en plein jour. Petite silhouette ronde et ramassée, on la voit souvent perchée sur un poteau électrique ou un toit de ferme dans les villages agricoles. C’est dans les vieux murs ou les vieilles granges, qu’elle trouve des trous pour nicher et si vous souhaitez l’accueillir chez vous il ne faut surtout pas les reboucher !
Pour en savoir plus sur la Chevêche d’Athéna, retrouvez <<ici>> sa fiche espèce.
La mésange charbonnière, capable d'imitation ? Apercu d'une découverte récente.
On connaissait les talents d’imitateurs de l’Étourneau sansonnet mais pas ceux de la Mésange charbonnière. Et pourtant, l’ornithologue Raül Aymí a trouvé pas loin de 109 cas d’imitations sur 4681 enregistrements d’oiseaux écoutés sur le site Xenocano.org. Découvrez dans cet article quelles sont les espèces imitées par la Mésange charbonnière et écoutez l’imitation qui est à l’origine de cette découverte !