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lundi, 13. juillet 2020
Fortes chaleurs : tous les conseils de la LPO pour aider la petite faune sauvage
Avec les fortes chaleurs annoncées, vous vous demandez comment agir pour aider la petite faune qui fréquente votre jardin ? Vous avez trouvé un animal affaibli et vous vous demandez que faire ?
Vous avez surement surpris plus d'une fois ce joli fantôme ailé en pleine partie de chasse, la nuit, au détour d'une route de campagne. L'Effraie des clochers est un des rares rapaces nocturnes à avoir un plumage aussi coloré. Brun roux vermiculé de gris, le plumage de son dos est caractéristique.
Mais la nuit on la reconnaît plutôt à sa face et son ventre blanc éclatant dans la lueur des phares et à ses disques faciaux en forme de coeur.
Si vous souhaitez en apprendre plus sur cette chouette très commune des milieux ouverts bâtis, retrouvez <<ici>> sa fiche espèce.
Savez vous différencier le Bruant jaune du Bruant zizi?
Savez vous différencier le Bruant jaune du Bruant zizi? Les différences sont subtiles entre ces deux espèces, surtout chez les femelles. Nous vous proposons les deux fiches suivantes pour apprendre les critères permettant de les distinguer:
Hou'hou'hou… Vous avez sûrement entendu la nuit le chant caractéristique de la Chouette Hulotte. Roux, gris ou brun, saviez-vous que la couleur du plumage était très variable chez cette espèce ? L’espèce est forestière mais on peut la rencontrer dans les jardins, plutôt en campagne. Pour en apprendre plus sur l’espèce et la façon de l’accueillir dans votre jardin, vous trouverez « ici » sa fiche espèce.
Bonne lecture!
posté par Clémence Gaudard
mercredi, 24. juin 2020
Fiche espèce : Pouillot fitis
Commun dans les jardins boisés, le Pouillot fitis est un migrateur venu d’Afrique tropicale qui nous rend visite d’avril à septembre. Il niche dans la moitié Nord de la France et, comme son cousin le Pouillot véloce, il construit un nid à même le sol dans un buisson. Ainsi, même si le Pouillot fitis ne fréquente pas beaucoup les mangeoires, vous pouvez tout de même l’attirer dans votre jardin. Pour découvrir comment l'inciter à venir dans votre jardin et en apprendre plus sur lui, voici sa fiche espèce, accessible <<ici>>.
Perruche à collier, pie, tourterelle : un impact à relativiser
Des perruches envahissantes à la mangeoire ? Vous qui habitez dans les grandes villes et notamment en région parisienne, avez été nombreux à nous faire part de ce phénomène.
Ça tombe bien, le MNHN s'est penché sur la question dans une étude, menée grâce aux données récoltées par le programme de sciences participatives BirdLab sur deux hivers consécutifs, et nous rassure sur l'impact potentiel de cet "envahissement" sur l'accès à la nourriture pour les petites espèces venant à la mangeoire.
L'étude compare l'effet produit sur les petites espèces (moineaux, mésanges, ...) par la présence de la Perruche à collier, à celui des pies et des tourterelles.
Même s’il existe bel et bien une compétition pour l'accès à la nourriture entre les Perruches à collier et les autres petits oiseaux, on nous invite tout de même à relativiser leur impact ainsi que celui des Pies et tourterelles. Le dérangement implique seulement un temps plus faible passé à la mangeoire.
Les perruches à collier pourraient également faire concurrence à des espèces comme les sittelles, les pics et les écureuils pour l’accès aux cavités de nidification. Ce phénomène reste encore à étudier en détails pour pouvoir tirer des conclusions fiables.
Mais quel est ce curieux petit oiseau qui arpente les troncs d'arbres en spirale en quête d'insectes ? C'est le Grimpereau des bois.
Farouche et discret, ce petit habitant des futaies (feuillus, conifères, mixtes), est facilement identifiable par son chant, moins par son plumage, ressemblant à s'y méprendre à celui du Grimpereau des jardins.
En effet les différences de plumages entre les deux espèces sont subtiles: sourcil, motifs sur l'aile, liseré sur le bout des ailes, tailles de l'ongle postérieur de la patte et du bec.
Pour en apprendre d'avantage sur cette espèce, vous trouverez <<ici>> sa fiche espèce.
Cette espèce étant rare dans les jardins, il est conseillé d’agrémenter chaque observation d’une photo afin que nos experts puissent confirmer l’identification.
Vous n'avez peut-être jamais remarqué ce visiteur discret de votre jardin, le Grimpereau des jardins. Vous pouvez l’observer sur l'écorce d'un arbre, en train de grimper furtivement à la recherche de nourriture. Mais il faudra ouvrir l’œil car son plumage lui offre un parfait camouflage pour se confondre avec l’écorce.
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce petit oiseau, vous pouvez trouver <<ici>> une fiche récapitulative sur cette espèce.
Avez-vous observé l’étourneau roselin au cours de ce printemps ?
Cette année, avec le printemps, ce bel oiseau venu du Sud-Est de l’Europe a repoussé les limites de sa zone de migration habituelle pour nous rendre visite en France. Un afflux important d’Étourneaux roselin est observé depuis le 20 mai dans le Sud-est de la France et sur la façade Atlantique. Reconnaissable à son plumage rose et noir qu’il arbore en période de reproduction, sa crête et son bec (rose lui aussi), l’Étourneau roselin ne peut pas être confondu avec l'Étourneau sansonnet, au plumage noir en période de reproduction, noir tacheté de blanc en dehors.
Une explication possible à cet afflux massif : des conditions météorologiques favorables. Cela se produit régulièrement mais les observations portent généralement sur des individus isolés, alors que cette année des groupes d’oiseaux sont observés.
Ouvrez l’œil ! Ils accompagnent souvent des groupes d’Étourneaux sansonnet et affectionnent particulièrement les baies, qu’ils viennent dénicher dans les jardins, parcs et vergers.
Suivez en temps réel les observations d’étourneaux roselins depuis le 20 mai sur Faune France.
Il peut sembler étonnant de croiser cet oiseau aux couleurs exotiques au détour d’une rue ou dans un jardin.
La Perruche à collier vient à l’origine des zones tropicales d’Afrique ou d’Asie. Importée en Europe, certains individus en cage se sont échappés et ont commencé à former des colonies dans les grosses villes européennes. Espèce résistante et opportuniste, elle s’adapte facilement et ne semble pas souffrir des conditions climatiques hivernales européennes.
Bien que les populations d’Afrique soient migratrices, les Perruches à collier que nous pouvons apercevoir en Europe sont sédentaires. Oiseau hardi, il peut venir manger jusque dans la main la nourriture que vous lui mettrez à disposition.
Bien que facilement reconnaissable à son cri et à son plumage, vous trouverez <<ici>> une fiche-espèce qui vous aidera à l’identifier parmi les autres perruches observables en France.
Les observations
Statistiques
