Différentes teintes de vert, du rouge, du blanc et même du noir… Le plumage du Pic vert est des plus remarquable ! Cet oiseau haut en couleur fréquente les jardins toute l’année.
Mais saviez vous que le mâle et la femelle présentent des différences sur leur plumage ? Et qu’ils raffolent des fourmis ?
Pour apprendre à les reconnaître et les attirer dans votre jardin venez découvrir <<ici>> la fiche espèce.
Bilan comptage janvier 2020 - En cours de réalisation
Les conditions sanitaires particulières de ce début d’année et le confinement nous ont fait prendre du retard dans le traitement des données du week-end national de comptage de fin janvier 2020. Le succès du défi Confinés mais aux aguets a également mobilisé l’équipe de l’Observatoire durant de nombreuses semaines au détriment des analyses du comptage de janvier. Nous nous excusons pour ce retard et nous vous remercions pour votre compréhension.
Mais n’ayez pas d’inquiétude, les données seront analysées dans les prochaines semaines et publiées sur le site de l’Observatoire. Le bilan sera égalementenvoyé à l’ensemble des participants.
A bientôt
Crédit photo : F. Cahez
posté par Marjorie Poitevin
jeudi, 14. mai 2020
Fiche espèce: Pic épeichette
N’ayant pas le bec puissant du Pic épeiche, le Pic épeichette ne peut creuser que les bois tendres tels le peuplier, le saule ou l’aulne, car faciles à forer.
Ce petit oiseau s'étend sur des domaines de plusieurs centaines d'hectares pour trouver sa nourriture, des insectes et des petits invertébrés qu'il capture sur les arbres.
Sa fiche espèce <<ICI>>vous aidera à l'identifier dans votre jardin, et vous donnera de précieux conseils pour l'attirer dans votre jardin. Bonne lecture !
Le Pic épeiche est assez commun et facile à observer en France.
Vous l'observerez le long des arbres, où il se tient souvent à la verticale grâce à sa queue rigide.
La manière dont il se nourrit d'insectes est étonnante. Grâce à son long bec, il martèle le tronc et les branches abimées de l'arbre, en détache l'écorce et perfore le bois pour atteindre les insectes. Enfin, il déploie son immense langue collante pour les extraire et les avaler.
Pendant la parade nuptiale, il utilise également son bec pour tenter d'attirer des femelles : il peut faire jusqu'à 20 martèlements par seconde sur les troncs d'arbres !
Découvrez comment le reconnaître et l'attirer dans votre jardin grâce à cette fiche-espèce.
Comme nous vous l’avions signalé précédemment, une épidémie touchant les mésanges sévit actuellement en Allemagne. Le nombre de cas y a augmenté de manière spectaculaire ces dernières semaines. En parallèle, l'épidémie s'étend géographiquement, avec des cas confirmés en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg.
L'agent pathogène est aujourd’hui connu : il s’agit d’une bactérie répondant au nom de Suttonella ornithocola. Elle est connue depuis 1996 et cause de temps à autres des épisodes de mortalité limitée chez les mésanges, mais rien de comparable avec la situation actuelle.
Face à l’ampleur de cette épidémie, et afin d’éviter une possible hécatombe chez les populations françaises, il est impératif d’éviter tout rassemblement et concentration d’oiseaux. Le seul moyen d'agir est donc de stopper tout nourrissage dans les jardins au printemps/été, et d’enlever les mangeoires et abreuvoirs. Nous vous rappelons que vous pouvez consulter les recommandations de la LPO en mature de nourrissage ici : https://www.lpo.fr/actualites/nourrissage-des-oiseaux-quand-et-pourquoi-arreter Cependant, même si l’épidémie ne semble pas encore arrivée en France, une vigilance s’impose. Ainsi, si vous observez des mortalités groupées dans le temps et l’espace (+ de 3 mésanges bleues en 3 semaines pour un jardin, ce qui correspond aux critères habituels de vigilance), signalez-le au réseau de surveillance épidémiologique de la faune sauvage (SAGIR).
En date du 29/04/2020, aucun cas de S. ornithocola n’a pas encore été mis en évidence en France, et aucune mortalité anormale de mésange n’a été signalée.
Cette bactérie n'a jamais été détectée chez l'homme, les mammifères ou d’autres oiseaux que les mésanges et n’est donc pas considérée comme potentiellement transmissible pour l’homme. Il convient toutefois d’éviter tout contact ou manipulation avec des oiseaux morts ou symptomatiques par mesure de précaution.
Pour plus de précision, retrouvez l’article complet sur le Blog du CESCO (Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation) << ici >>
Besoin de votre aide - recherche vidéos de hérisson
Comme beaucoup le savent déjà, la LPO met le hérisson à l’honneur en 2020, et c’est pour cela nous constituons une base de données photographies et vidéographiques.
Nous vous contactons aujourd’hui, car nous souhaitons créer un petit documentaire très simple montrant la vie nocturne du hérisson (uniquement basé sur des vidéos de pièges photos/vidéos) .
Les vidéos dont nous disposions actuellement sont trop peu nombreuses et ne nous permettent pas de le créer.Nous faisons donc appel à vous !
Nous invitons les propriétaires de pièges photo/vidéos qui le souhaitent à nous transmettre leurs vidéos de hérisson directement. Toute vidéo de nuit montrant un hérisson dans son environnement nous intéresse. :)
Ces vidéos devront idéalement être au format mp4 ou .AVI, et seront idéalement légendées de la façon suivante : "hérisson_nom de l'auteur ». L’usage prévu est non commercial, et le nom de leur auteur sera bien évidemment remercié à la fin de la vidéo réalisée.
Vos vidéos sont à transmettre à oiseauxdesjardins@lpo.fr avec pour objet "Video-Hérisson » ou, si elles sont trop volumineuses, via un portail de dépôt comme https://www.grosfichiers.com/fr/ ou https://wetransfer.com/
Annonciatrice du printemps, la Huppe fasciée fait son retour dans les jardins.
Son chant est typique et il n’est pas rare de l’entendre en campagne : Il est composé de trois notes égales répétées rapidement et pouvant se traduire par "woupwoupwoup". La huppe est un oiseau assez exigeant en termes d'habitat. Elle se nourrit de gros insectes et de leurs larves dont les populations ont plutôt tendance à régresser dans les campagnes soumises aux pesticides et autres désherbants. La présence de huppes de nos jours est donc un indice de bonne santé écologique.
Si vous souhaitez savoir comment la reconnaitre et l'attirer dans votre jardin, je vous invite à lire cette fiche espèce <<ICI>>.
D’un caractère plutôt méfiant, le Bruant zizi chante le plus souvent dans les feuillages, à l’abri des regards.
Son nom vient de son chant en trille, rapide et vibrante : zi zi zi zi zi zi zi ...
La femelle, plus terne, ressemble à s’y méprendre à la femelle d’une espèce proche, celle du Bruant jaune. Pour apprendre à reconnaitre ce bel oiseau, nous vous invitons à lire sa fiche-espèce <<ICI>>.
Nous ne sommes pas les seuls à être victimes de maladies. Depuis un mois en Allemagne, on recense une mortalité importante chez les mésanges (essentiellement bleues), causée par un agent infectieux non-identifié.
Aujourd’hui l’épidémie semble s’accélérer avec maintenant plusieurs milliers de notifications d’oiseaux morts ou malades concernant essentiellement des mésanges. Il y aurait également quelques rares cas de rouges-gorges et moineaux domestiques.
En ces temps de confinement, gardez donc l’œil attentif aux mésanges de vos jardins car elles sont probablement la source de transmission de l’infection.
Les oiseaux atteints restent assis apathiquement avec leurs plumes gonflées, ne tentant pas d'échapper aux personnes qui s'approchent, ils n’arrivent plus à s’alimenter, semblent avoir des troubles respiratoires et présentent des atteintes oculaires. Ils meurent peu de temps après.
Dans l’éventualité où nous aurions des cas en France, si vous trouvez un oiseau atteint ou mort, veuillez contactez un agent de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage de votre département (www.oncfs.gouv.fr/LONCFS-en-Regionru20) qui vous indiquera la démarche à suivre et relayera l'information à un correspondant du réseau SAGIR (Réseau national de surveillance sanitaire de la faune sauvage).