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mardi, 9. juin 2020
Avez-vous observé l’étourneau roselin au cours de ce printemps ?
Cette année, avec le printemps, ce bel oiseau venu du Sud-Est de l’Europe a repoussé les limites de sa zone de migration habituelle pour nous rendre visite en France. Un afflux important d’Étourneaux roselin est observé depuis le 20 mai dans le Sud-est de la France et sur la façade Atlantique. Reconnaissable à son plumage rose et noir qu’il arbore en période de reproduction, sa crête et son bec (rose lui aussi), l’Étourneau roselin ne peut pas être confondu avec l'Étourneau sansonnet, au plumage noir en période de reproduction, noir tacheté de blanc en dehors.
Une explication possible à cet afflux massif : des conditions météorologiques favorables. Cela se produit régulièrement mais les observations portent généralement sur des individus isolés, alors que cette année des groupes d’oiseaux sont observés.
Ouvrez l’œil ! Ils accompagnent souvent des groupes d’Étourneaux sansonnet et affectionnent particulièrement les baies, qu’ils viennent dénicher dans les jardins, parcs et vergers.
Suivez en temps réel les observations d’étourneaux roselins depuis le 20 mai sur Faune France.
Il peut sembler étonnant de croiser cet oiseau aux couleurs exotiques au détour d’une rue ou dans un jardin.
La Perruche à collier vient à l’origine des zones tropicales d’Afrique ou d’Asie. Importée en Europe, certains individus en cage se sont échappés et ont commencé à former des colonies dans les grosses villes européennes. Espèce résistante et opportuniste, elle s’adapte facilement et ne semble pas souffrir des conditions climatiques hivernales européennes.
Bien que les populations d’Afrique soient migratrices, les Perruches à collier que nous pouvons apercevoir en Europe sont sédentaires. Oiseau hardi, il peut venir manger jusque dans la main la nourriture que vous lui mettrez à disposition.
Bien que facilement reconnaissable à son cri et à son plumage, vous trouverez <<ici>> une fiche-espèce qui vous aidera à l’identifier parmi les autres perruches observables en France.
D-Mask: un projet de sciences participative de désinfection des masques
En soutien à la phase de déconfinement, et pour lutter rapidement contre la diffusion du virus du SARS-COV-2, un groupe de chercheurs met à contribution les français pour concevoir un protocole simple et écologique de désinfection des masques.
Pour ce nouveau projet de sciences participative original ils ont besoin de votre participation le plus rapidement possible. Cela permettra de réduire l’empreinte écologique et d'augmenter le nombre de réutilisations possible des masques. Cette méthode de désinfection, dont le protocole n'est pas encore finalisé, utilisera des pâtes chauffées au four micro-ondes (comme une bouillotte de noyaux de cerise).
30 & 31 mai : week-end national de comptage des oiseaux des jardins
Vous souhaitez mettre à profit l'entraînement que vous avez eu pendant le confinement ? Ou simplement avoir une nouvelle occasion de compter les oiseaux de votre jardin ?
Voici un nouveau défi, si vous l'acceptez: Participer au comptage des oiseaux des jardins de la fin mai 2020 et battre le record des 23 476 données collectées en Mai 2019!
Le comptage aura lieu durant le weekend des 30 et 31 mai 2020. Nous espérons que vous serez nombreux à y participer !
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, il s’agit de compter durant 1h les oiseaux de son jardin, soit le samedi, soit le dimanche puis d’enregistrer ses observations sur le site en ligne.
Tout comme le comptage des oiseaux en hiver réalisé en janvier (dont lesrésultats sont encore en cours de traitement), il permettra d’évaluer la richesse écologique des jardins et d’effectuer un suivi des populations d’oiseaux communs durant la saison de reproduction.
Comment faire ?
Choisir un jour de comptage, soit le samedi 30, soit le dimanche 31.
Trouver le lieu ! Idéalement un jardin, public ou privé, pas d’importance ! Il vous est aussi possible de participer si vous ne possédez qu’un balcon ou une cour.
Observer et noter durant 1h tous les oiseaux qui visitent votre jardin. Le créneau horaire d'observation est libre, à vous de le choisir en privilégiant la matinée, moment où les oiseaux sont le plus actifs en cette période. Pour chaque espèce, ne dénombrez que l'effectif maximum d’oiseaux observé simultanément et ne comptez pas les oiseaux observés simplement en vol.
Saisir vos observations sur le site de l'Observatoire. Si vous n'êtes pas encore inscrits, cela ne vous prendra que quelques petites minutes. N’hésitez pas à consulter leGuide détaillé d’aide à l’inscription et à la saisie de données en cas de difficultés.
N’hésitez pas à consulter nos fiches confusions, afin d’éviter les erreurs d’identifications entre les espèces proches.
Si vous souhaitez vous entrainer à reconnaitre les espèces, nous vous invitons à faire les quizz suivants: Quizz 1; Quizz 2 ;Quizz 3
Si malgré cela vous rencontrez un problème pour l’identification d’un oiseau, envoyez une photo à l'adresse de l'Observatoire (oiseauxdesjardins@lpo.fr) avant le 15 juin 2020. Nous vous aiderons à l'identifier afin de pouvoir l'ajouter à la liste des espèces observées ce week-end !
Différentes teintes de vert, du rouge, du blanc et même du noir… Le plumage du Pic vert est des plus remarquable ! Cet oiseau haut en couleur fréquente les jardins toute l’année.
Mais saviez vous que le mâle et la femelle présentent des différences sur leur plumage ? Et qu’ils raffolent des fourmis ?
Pour apprendre à les reconnaître et les attirer dans votre jardin venez découvrir <<ici>> la fiche espèce.
Bilan comptage janvier 2020 - En cours de réalisation
Les conditions sanitaires particulières de ce début d’année et le confinement nous ont fait prendre du retard dans le traitement des données du week-end national de comptage de fin janvier 2020. Le succès du défi Confinés mais aux aguets a également mobilisé l’équipe de l’Observatoire durant de nombreuses semaines au détriment des analyses du comptage de janvier. Nous nous excusons pour ce retard et nous vous remercions pour votre compréhension.
Mais n’ayez pas d’inquiétude, les données seront analysées dans les prochaines semaines et publiées sur le site de l’Observatoire. Le bilan sera égalementenvoyé à l’ensemble des participants.
A bientôt
Crédit photo : F. Cahez
posté par Marjorie Poitevin
jeudi, 14. mai 2020
Fiche espèce: Pic épeichette
N’ayant pas le bec puissant du Pic épeiche, le Pic épeichette ne peut creuser que les bois tendres tels le peuplier, le saule ou l’aulne, car faciles à forer.
Ce petit oiseau s'étend sur des domaines de plusieurs centaines d'hectares pour trouver sa nourriture, des insectes et des petits invertébrés qu'il capture sur les arbres.
Sa fiche espèce <<ICI>>vous aidera à l'identifier dans votre jardin, et vous donnera de précieux conseils pour l'attirer dans votre jardin. Bonne lecture !
Le Pic épeiche est assez commun et facile à observer en France.
Vous l'observerez le long des arbres, où il se tient souvent à la verticale grâce à sa queue rigide.
La manière dont il se nourrit d'insectes est étonnante. Grâce à son long bec, il martèle le tronc et les branches abimées de l'arbre, en détache l'écorce et perfore le bois pour atteindre les insectes. Enfin, il déploie son immense langue collante pour les extraire et les avaler.
Pendant la parade nuptiale, il utilise également son bec pour tenter d'attirer des femelles : il peut faire jusqu'à 20 martèlements par seconde sur les troncs d'arbres !
Découvrez comment le reconnaître et l'attirer dans votre jardin grâce à cette fiche-espèce.
Comme nous vous l’avions signalé précédemment, une épidémie touchant les mésanges sévit actuellement en Allemagne. Le nombre de cas y a augmenté de manière spectaculaire ces dernières semaines. En parallèle, l'épidémie s'étend géographiquement, avec des cas confirmés en Belgique, aux Pays-Bas et au Luxembourg.
L'agent pathogène est aujourd’hui connu : il s’agit d’une bactérie répondant au nom de Suttonella ornithocola. Elle est connue depuis 1996 et cause de temps à autres des épisodes de mortalité limitée chez les mésanges, mais rien de comparable avec la situation actuelle.
Face à l’ampleur de cette épidémie, et afin d’éviter une possible hécatombe chez les populations françaises, il est impératif d’éviter tout rassemblement et concentration d’oiseaux. Le seul moyen d'agir est donc de stopper tout nourrissage dans les jardins au printemps/été, et d’enlever les mangeoires et abreuvoirs. Nous vous rappelons que vous pouvez consulter les recommandations de la LPO en mature de nourrissage ici : https://www.lpo.fr/actualites/nourrissage-des-oiseaux-quand-et-pourquoi-arreter Cependant, même si l’épidémie ne semble pas encore arrivée en France, une vigilance s’impose. Ainsi, si vous observez des mortalités groupées dans le temps et l’espace (+ de 3 mésanges bleues en 3 semaines pour un jardin, ce qui correspond aux critères habituels de vigilance), signalez-le au réseau de surveillance épidémiologique de la faune sauvage (SAGIR).
En date du 29/04/2020, aucun cas de S. ornithocola n’a pas encore été mis en évidence en France, et aucune mortalité anormale de mésange n’a été signalée.
Cette bactérie n'a jamais été détectée chez l'homme, les mammifères ou d’autres oiseaux que les mésanges et n’est donc pas considérée comme potentiellement transmissible pour l’homme. Il convient toutefois d’éviter tout contact ou manipulation avec des oiseaux morts ou symptomatiques par mesure de précaution.
Pour plus de précision, retrouvez l’article complet sur le Blog du CESCO (Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation) << ici >>