cr�dit photo : Jean Bisetti
Découvrez sa fiche espèce complète ici : Fiche du Tarin des aulnes
Description
Oiseau de la taille d’un Chardonneret élégant, mais au plumage vert, noir et jaune vif. Le mâle : dos jaune verdâtre peu rayé de sombre ; croupion jaune vif ; ailes noirâtres présentant une large barre jaune vif ; queue noire à bords jaunes ; parties inférieures blanchâtres légèrement striées de gris ; poitrine, sourcil et joues jaune vifs, avec une bavette et une calotte noires ; bec fin et pointu de couleur claire lui permet d’extraire les graines de leur coquille. La femelle est plus terne que le mâle, et sa calotte n’est pas noire mais gris-verdâtre. Le Tarin des aulnes peut être confondu avec d'autres passereaux présentant la même gamme de couleur, comme le Verdier d’Europe ou le Serin cini. Il est cependant reconnaissable à sa large bande alaire jaune, sa calotte et sa bavette noires (pour le mâle).
Habitats
Il recherche principalement les forêts montagnardes de résineux pour nicher, avec une forte préférence pour les épicéas. Il se rencontre également dans les boisements mixtes. Son habitat se diversifie en hiver, quand il fréquente les bords de cours d ‘eau et les friches agricoles. Il vient y chercher aussi des graines d'aulne et de bouleau. C’est un visiteur fréquent des mangeoires en hiver.
Période de présence
Migrateur partiel, le Tarin des aulnes est un hivernant commun passant la mauvaise saison sur l’ensemble du territoire. Il se fait plus rare en période de nidification, quand les populations françaises se cantonnent aux massifs montagneux (Alpes, Pyrénées, Massif Central et Corse), avec quelques zones ponctuelles de nidification dans le nord-ouest du pays.
Voix
Le chant du Tarin des Aulnes est composé d’une série de gazouillis, cris et trilles qui se mêlent de manière mélodieuse. Perçant, il peut être entendu d’assez loin. Il peut être lancé en plein vol, lors de la parade nuptiale, ou depuis un perchoir bien exposé à la cime d’un arbre. Le tarin se déplace souvent en bandes bruyantes l’hiver, poussant de petits cris dissyllabiques.
Reproduction
Le nid du Tarin des aulnes est difficilement repérable, car construit à grande hauteur (de 6 à 25m) à l’extrémité d’une branche horizontale de conifère. Il est construit dès le début avril exclusivement par la femelle. C'est une coupe formée d’un enchevêtrement de mousse, brindilles et lichen, tapissé à l’intérieur de duvet végétal. La femelle y dépose de 3 à 5 œufs bleu clair à partir de fin avril qu’elle couve seule environ 12 jours. Puis les deux parents nourrissent les poussins une quinzaine de jours à l’aide d’un mélange d’insecte et de graines régurgitées. Cette espèce effectue généralement 2 pontes par an.
statistique de l'espèce