Etude sur la perception publique des sciences. Vous souhaitez participer ?
Dans le cadre d'une étude sur les sciences participatives et la perception publique des sciences, le Centre d'écologie et des sciences de la conservation (Sorbonne Université-CNRS-MNHN) au Muséum national d'Histoire naturelle lance une large étude sous la forme d'un questionnaire en ligne. Votre participation nous permettra de récolter des données importantes sur le rapport aux sciences dans nos sociétés.
30 & 31 janvier 2021 - Week-end national de comptage des oiseaux des jardins
Pour la 9ème année consécutive, la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN) invitent les citoyens à participer au comptage national des oiseaux des jardins. Il s’agit d’une opération nationale durant laquelle chaque participant est invité à compter durant 1h les oiseaux de son jardin ou d’un parc public pendant le dernier week-end de janvier.
Chaque année ces données viennent s’ajouter à celles des années précédentes pour permettre d’en apprendre d’avantage sur ces « oiseaux communs ». Cette opération de sciences participatives est un moyen simple et concret de rendre les citoyens acteurs de la connaissance et de la protection de notre avifaune. Pour information, le bilan du comptage 2020 est en cours de réalisation.
Comment faire ?
Il n’est pas nécessaire d’être un expert, il suffit d’avoir un peu de temps, d’aimer regarder ce qu’il se passe dans son jardin et de savoir compter. Facile !
· Choisir un jour d’observation, samedi 30 ou dimanche 31 janvier, et un créneau d’1h, idéalement en fin de matinée ou début d’après-midi, lorsque les températures sont un peu plus chaudes et les oiseaux plus actifs ;
· Trouver un lieu d’observation, un jardin ou un balcon, à la ville ou en campagne. Un parc public peut également servir de lieu d’observation ;
· Compter et noter durant 1 heure tous les oiseaux qui visitent le jardin. Pour les reconnaître plus facilement, des fiches sont disponibles sur le site de l’Observatoire ainsi qu’une fiche d’aide pour le comptage (à ne pas renvoyer !);
· Transmettre les données sur le site de l’Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr.
Pour tout problème technique avec le site (inscription, saisi de données…) nous vous invitons à consulter le Guide d’aide à la participation. Lisez-le attentivement, vous y trouverez certainement la solution à votre problème. Sinon rendez-vous dans la Foire aux questions !
L’équipe Oiseaux des jardins reste également à la disposition des participants pour les aider à identifier les oiseaux observés en envoyant de simples photos à : oiseauxdesjardins@lpo.fr.
A bientôt !
posté par Clémence Gaudard
mercredi 2 septembre 2020
Fiche espèce : Tourterelle des bois
La Tourterelle des bois fait parler d’elle en ce moment. Inscrite sur la liste rouge de l’UICN, elle est menacée d’extinction au niveau mondial. Ses effectifs en Europe sont en chute libre (-80% depuis 1980). Elle est menacée entre autres par la disparition de son habitat et par la chasse.
C’est un des seuls colombidés d’Europe à être strictement migratrice. Certains individus commencent d’ailleurs à prendre la route vers leurs quartiers d’hivernage au Sud du Sahara.
Très farouche, on l’identifie souvent à son doux roucoulement plutôt qu’à la vue. Même si elle sait se faire discrète, on peut l’observer lorsqu’elle se nourrit au sol dans les prairies
Pour apprendre à l’identifier, consultez <<ici>> sa fiche espèce.
Attention aux confusion: Roitelets, troglodyte, Pouillot véloce
La même forme, une taille relativement semblable et des couleurs similaires vus de dos... Vous avez déjà hésité entre un Troglodyte mignon, un roitelet et un Pouillot véloce ? Grâce à ces fiches explicatives, ne les confondez plus !
Retrouvez <<ici>> 3 fiches "Attention aux confusions":
Grande migratrice et chasseuse aux pratiques peu communes, notre espèce de la semaine est la Pie-grièche écorcheur. Son nom peu engageant va de pair avec sa technique pour se constituer des gardes mangers. Elle empale un à un les gros insectes qu’elle chasse sur les fils barbelés, les épines des buissons, etc. Elle compense son côté barbare par sa superbe livrée. Le mâle est différent de la femelle. Il se distingue par un plumage plus contrasté et un masque noir.
La Pie-grièche est migratrice transsaharienne. Certains individus sont probablement déjà en train de retourner vers leurs quartiers d’hivernage au Sud-sud Est de l’Afrique. Cette espèce, comme beaucoup d’autres insectivores, est menacée par la raréfaction de ses ressources alimentaires mais aussi, entre autres, par la disparition des haies.
Pour en apprendre d’avantage sur la Pie-grièche écorcheur et savoir comment la reconnaître, consultez <<ici>> sa fiche espèce.
Issu du milieu montagnard, le Traquet motteux se rencontre aussi à basse altitude dans les milieux ouverts et pierreux (pelouses sèches, landes, …). Migrateur transsaharien, il repart vers ses quartiers d’hivernage en Afrique équatoriale à partir de septembre.
Le Traquet motteux est un oiseau coloré (le mâle surtout) reconnaissable à sa queue blanche portant un motif noir en T inversé bien visible lorsqu’il est en vol. Lorsqu’il se pose, il se sert de sa queue comme balancier et l’agite comme peuvent le faire les rougequeues ou bien les bergeronnettes.
Il chasse au sol et capture ses proies à vue en courant, sautillant sur une courte distance.
Si vous habitez en altitude ou bien près de la mer, il se peut que vous en ayez déjà vu. Pour apprendre à l’identifier, consultez <<ici>> sa fiche espèce.
Il y a de quoi se croire sous tropiques quand on voit un Guêpier d’Europe. De la taille d’un merle, cet oiseau arbore de belles couleurs vives comme le bleu turquoise...
Le guêpier est migrateur et vient se reproduire dans le sud et l’est de la France entre mai et août. Certains guêpier ont d’ailleurs sont sans doute déjà sur la route du retour, vers leur zone d’hivernage en Afrique de l’Ouest.
Il affectionne tout particulièrement les zones rocheuses comportant des cavités ou bien les zones sableuses où il peut creuser son terrier.
Pour la chasse, il adopte la même technique que l’hirondelle : alternance de battements d’aile secs et de vol plané. Et, comme son nom l’indique, il raffole des hyménoptères (abeille, guêpes, fourmis, frelons).
Si vous voulez en apprendre plus sur cet oiseau haut en couleur, consultez <<ici>> sa fiche espèce.
Avec les fortes chaleurs que nous vivons actuellement, la LPO recommande vivement de laisser des gamelles d'eau peu profonde dans votre jardin. Cela profitera non seulement aux oiseaux mais aussi aux hérissons, aux écureuils et aux abeilles qui pourront venir s'y désaltérer.
Retrouvez <<ici>> tous les conseils de la LPO y comrpis en cas de découverte d'un animal affaibli !
Quand le Loriot d'Europe nous fait l'honneur de se montrer, il faut en profiter... Sous ses grands airs d'oiseau exotique haut en couleur, se cache un animal discret, farouche et territorial.
C'est le plus souvent à son chant caractéristique que l'on note sa présence. Migrateur, hivernant en Afrique tropicale, il arrive en France vers le mois d'avril pour se reproduire. Adepte des zones boisées (forêts de feuillus, peupleraies, grand parcs, jardins) avec de grands arbres, dans lesquels il peut se dissimuler, le Loriot d’Europe construit un nid en forme de poche pendant à la fourche des hautes branches.
Pour apprendre à le reconnaître et en apprendre plus sur sa biologie, vous trouverez <<ici>> sa fiche espèce.
Vous avez observé un oiseau avec une calotte noire sur la tête... et vous hésitez entre une Mésange nonnette ou Fauvette à tête noire ? Nous allons vous aider !
Même si la Fauvette se montre plus discrète que la Mésange nonnette, de loin on peut facilement les confondre, notamment à cause de la calotte noire. Mais une fois bien identifiées, les différences semblent évidentes.
Vous trouverez <<ici>> une fiche pour vous aider à distinguer la Mésange nonnette de la Fauvette à tête noire.